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Forum JDR post-apocalyptique dans un monde contemporain alternatif en proie aux zombies, à des créatures pires encore ainsi que des événements surnaturels.
 

Jimmy John
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Jet de Dés


Fiche de personnage
Points de RP:
Jimmy John Debuba110/0Jimmy John Videba10  (0/0)
Etat Mental:
Jimmy John Debuba100/0Jimmy John Videba10  (0/0)
Crédits:
Jimmy John Debuba140/0Jimmy John Videba10  (0/0)
Réputation:
Jimmy John Debuba170/0Jimmy John Videba10  (0/0)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Jet de Dés

Dim 20 Oct - 23:14
 

Ressuscité



Jimmy John


Date de naissance: 21 décembre 1990


Origines : Houston


Métier : Responsable du service d’oncologie de l’hôpital de la santé c’est le bonheur


Particularités :  Pratique l'optimisme à l'outrance et a toujours le sourire. Il as une sorte d’éclat noir dans l'iris de son œil gauche.  Il arbore une croix noir dessiné sur sa main gauche et quand cette croix disparait il la redessine aussitôt.


Description Physique

Jimmy est assez grand, 1m88, avec quelques rondeurs, 110 kg, qui trahissent son hédonisme. Il a les yeux bleus et les cheveux châtains. Son visage est chaleureux et ses rides expriment bien sa tendance à garder le sourire quelques soient les épreuves de la vie. Il porte des grosses lunettes qui n’arrêtent pas de tomber sur son nez.

Il a une barbe qui n’est pas bien entretenue depuis quelques temps, témoignant de son éloignement avec une salle de bain civilisé depuis plus que quelques jours. C'est un hédoniste qui sait profiter de la vie. Le choix de sa garde-robe montre clairement qu’il ne dispose pas des conseils avisé d’une présence féminine et qu’il n’a pas dû faire de shopping depuis des années. Sous sa blouse, il porte généralement de vieilles chemises confortables et des pantalons dont la couleur n’est pas revenue à la mode depuis les années 2000.



Description Psychologique

Jimmy semble toujours heureux et souriant, mais ce n’est qu’une façade. Derrière son attitude joviale se cache le fardeau de la disparition tragique de ses parents et de sa petite sœur dont il ne s’est jamais remis. Assez pessimiste sur l’avenir de l’humanité, il porte un regard fataliste sur l’existence en étant convaincu que tout ce qui peut mal se passer se passera forcement mal.

Afin de ne pas laisser transparaître son mal être, il se force en public, à véhiculer une attitude la plus positive possible en espérant générer des attentions amicales.

C'est un homme acharné et passionné. Il fera tout ce qu'il peut pour honorer ses engagements et ses promesses. Il gardera le sourire coûte que coûte, il sauvera l'humanité coûte que coûte et ce sont ses promesses qui lui permettent de tenir le coup et d'aller de l'avant. Il sait que le jour ou il commencera à baisser les bras, jamais plus il ne pourra recommencer à avancer alors il ne relâche jamais la pression. Pessimiste, fataliste chevronné, à l'humour très second degrés , Jimmy n'hésite pas à faire de l'humour mal placé pour essayer de rire d'une situation tragique plutôt que d'en pleurer.

Son esprit marche sans cesse au bord d'un précipice et ses promesses sont le file d’Ariane qui l’empêchent de chuter. Jimmy sait se focaliser sur une tache particulière pour oublier tout ce qui l'entour et c'est aussi pour ça qu'il s'acharne à toujours faire quelques chose en particulier pour ne pas laisser son esprit s'évader sur des pensées tristes.



Histoire du Personnage

Journal de bord du Docteur John

Date incertaine,
Jour incertain,

Je sais que ce n’est pas le moment de me lancer dans l’écriture d’un journal, mais, j’ai bien peur de n’avoir trouvé que cela pour essayer de garder l’idée que je peux rester acteur de la situation. J’ai pourtant l’impression que tout est perdu.

Si un jour vous trouver ces quelques notes sur mes anciens bloc d’ordonnance, soyez indulgent avec cet écrit et prenez le pour juste pour ce qu’il est, le témoignage d’une âme qui aurait tout donné pour sauver ses patients mais qui a échoué.

Peut-être faut-il reprendre les choses à leur début, je suis né le 21 décembres 1990 à Houston au Texas. J’ai eu une vie simple et heureuse, mon père travaillait en tant que médecin représentant pour les laboratoires O’Brian, l’un des plus gros du pays. Ma mère était institutrice, je ne me souviens pas beaucoup d’elle, j’aimerais pourtant… Elle nous a quitté à mes 2 ans, nous laissant papa, moi et ma petite sœur, Carry, qui avait alors quelques mois. Papa nous a parlé d’un incident routier, mauvais calibrage d’une voiture automatique. Mais j’ai toujours supposé qu’il y avait autre chose ? Nous en avons reparlé par la suite et il m’a juste laissé entendre que maman écoutait de plus en plus des groupes dissidents accusant l’état et des laboratoires, dont celui où travaillait papa, d’être responsable de la déchéance de l’humanité… y avait-il un lien ?

Malgré son salaire confortable, papa a quitté son poste auprès de la société O’Brian Corporation pour ouvrir son cabinet. Je ne l’ai jamais vu aussi épanouie qu’en cette période. Aidant les plus démunis, s’investissant pour faire évoluer les choses loin des gros groupes pharmaceutiques. Hélas cette période de bref bonheur s’arrêta bien vite. La police nous a parlé d’un junkie cherchant de la morphine, un fait divers parmi d’autre, un vol qui aurait mal tourné… laissant un médecin tué par balles dans son cabinet, et deux enfants seuls dans le monde.

Heureusement, nous avions encore notre grand-mère, qui fit comme elle pouvait avec nous malgré son grand âge. Du haut de mes 12 ans, mon avenir semblait évident, je voulais continuer l’œuvre de mon père et m’investir dans la médecine. Pour Carry les choses l’étaient moins. Paumée, révoltée, en colère après la terre entière, elle enchaina les fugues et les mauvaises fréquentations. Notre grand mere fut vite excède et nous envoya en pension tous les deux. Je fis au mieux pour m’adapter mais, dès que Carry le put, elle quitta cet endroit froid et hostile, ne revenant qu’épisodiquement dans ma vie que pour trouver de l’argent pour se payer sa came. Comme je regrette de ne pas avoir su l’aider, trouver les mots, la forcer…

Cette amertume me rongera jusqu’à la fin qui ne devrait pas tarder. Voilà une bien maigre consolation.

Les études ont été mon salut, j’ai eu mon diplôme avec mention. Néanmoins la mort de mes parents, le départ de ma sœur et la sensation de ne pas être à ma place dans ce monde m’ont rattrapé alors que je finissais ma première année d’internat. Je ne serais jamais qu’une pâle copie de mon père, j’avais le sentiment que si je mourrai, personne ne s’en apercevrait, aussi, le soir de mon anniversaire, le premier jour de l’hiver, je décidais de mettre un terme à mes jours.

Dans la fraicheur de la nuit, je me perdais dans la contemplation des toits sombres du haut de l’hôpital quand une voix me fit sursauter : « tu fais quoi ici monsieur ? »

J’étais aussi penaud qu’un gamin pris la main dans la boite a biscuit quand je me retournais pour voir une fillette, de 10 ans à peine, assise sur le toit de l’immeuble. J’essayais de trouver une réponse a adéquat en me disant qu’elle aussi ne devrait pas être là quand elle continua : « moi c’est Aby, tu veux être mon amis avec boubou ? » elle me montra un ours en peluche qui avait dû voir la naissance de mon arrière grand père. Je ne pus me retenir de sourire en la voyant si fière de son « ami » à peluche. « Tu sais, quand j’ai du chagrin, moi, bah je souri, enfin, j’essaye, et comme ça, les autres, bah, ils y croient et puis, du coup, bah moi aussi, et là, bah ça va mieux. Alors Monsieur, tu veux être n’tre amis ? »

Elle n’eut pas le temps de finir qu’une infirmière arriva : « bon sang Aby !!! Mais pourquoi tu t’échappes tout le temps !! » Elle s’arrêta étonné de me voir ici. Je ne me souvenais pas de son nom, mais sa blouse m’aida.

« Melle Kane, excusez-moi, j’aurais dû vous prévenir que Melle Aby allait faire une sortie ce soir, mais je pense qu’elle a assez vu les Etoiles et qu’il est temps pour elle et pour Boubou d’aller au lit… » J’avais dit ça avec une bonne humeur un peu forcée et un clin d’œil à la petite patiente.

Je vis l’infirmière m’adresser un vrai grand et chaleureux sourire comme je n’en avais pas vu depuis longtemps. Voilà comment une petite fillette qui me rendait mon clin d’œil en partant avec l’infirmière me sauva la vie plus qu’il n’était possible.

Par la suite, elle devint ma patiente et quelque part, mon amie aussi. C’est fou comme les enfants ont une façon simple et merveilleuse de voir les choses, même en phase terminale d’une leucémie incurable. J’appliquais ses principes à la lettre, et ceux même après sa mort. Elle fut enterrée avec boubou dans le cimetière de l’hôpital. Une petite pierre de plus dans mon sac a malheurs. Et pourtant, je trouvais une force nouvelle, je réussi à soutenir ses parents et à continuer à m’investir auprès de mes patients, même ceux qui étaient perdus… Cela me permettait de murer la douleur et le vide que je ressentais.

Je suis vite devenu responsable de mon service et je gagnais même le surnom de « docteur sourire » je fus étonné que les infirmières se battent pour travailler à mes côtés. Néanmoins, seuls mes patients avaient de la place dans ma vie, aussi, je ne pris pas le temps d’avoir une épouse et de fonder une famille. Peut-être la crainte que tout ne recommence.

J’essayais d’aider au mieux ma sœur quand elle voulait arrêter et arrivait en manque dans mon service, comme j’essayais de ne pas trop lui en vouloir quand elle replongeait et partait sans un mot suivre l’un des nombreux hommes de sa vie.
L’épidémie… quand elle a commencé… je m’en souviens encore, les infos s’étaient emparées du phénomène. Une nouvelle drogue disaient-ils alors. Mes infirmières et internes blaguaient même sur le sujet comme quoi en cas d’attaques zombies les hôpitaux était le pire endroit pour se cacher… comme ils avaient raison.

Les premiers patients ont été envoyés dans un hôpital plus grand que le miens, mais très vite, ils se sont retrouvés saturés et ce fut le chaos, impossible de les joindre… les pompiers ont donc commencé à nous emmener quelques patients, tous fiévreux, toussant, délirants. Il fallait aller jusqu’à les attacher tellement la drogue leur avait ravagée le cerveau. C’est dans cette situation qu’elle choisit de revenir, pale comme une morte, les yeux rouges de fièvres… Cary.

Confuse elle me raconta vaguement qu’elle était en train de planer avec son nouveau mec quand il avait fait un bad trip et l’avait mordu jusqu’au sang. Elle avait fui sans demander son reste. La plaie était très laide et n’était pas sans me rappeler celles des autres patients. Son « copain » lui avait arraché les chairs avec les dents sectionnant même les tendons. Elle avait perdu beaucoup de sang et donnait tous les symptômes d’une septicémie. Je la soignais donc en conséquence. Elle semblait pourtant aller mieux… elle était pale, mais semblait moins fiévreuse…

Dans la nuit tout a basculé à une vitesse incompréhensible. Des cris, des bousculades, des gens qui paniquent. Je n’ai pas eu le temps de bien comprendre, Melle Kane, mon infirmière en chef, a pris les choses en main en nous barricadant, moi, quelques étudiants dans le bloc de la morgue, non sans avoir pris le temps de dévaliser la cantine et le distributeur de ce service. Je suis honteux de dire que c’est dans un état second que je me suis laissé conduire. J’eu juste le réflexe de prendre ma trousse et ma sœur. Le reste ce sont mes internes et Melle Kane qui ont géré.

Dans le bloc de la morgue nous avons entendu des bruits de lutes, des supplications, des hurlements d’agonie, des bruits de pas, des grattements… nous étions impuissants dans notre baraquement. Et puis, ce ne fut plus que des gémissements et des bruits de pas trainants… Il m’est difficile de dire exactement en combien de temps l’hôpital est tombé. Ma montre a été cassée dans notre fuite et le générateur de secours a mis du temps à se relancer, faussant l’heure de la pendule.

Nous avons très vite compris que ce n’était plus seulement une poignée de junkies qui avaient peté les plombs mais qu’il y avait bien une autre explication de cachée derrière ses étranges symptômes. Un de mes internes évoqua une rumeur des plus inquiétantes qu’il avait vues sur internet avant de commencer son service. Nous avons donc pris le temps d’y réfléchir.

Le temps a défilé, donc, et plus nous en discutions, regroupant les informations dont nous disposions, et plus la réalité paraissait épouvantable. Une maladie du cerveau… ? Un comportement cannibale… Personne n’aimait la tournure que prenaient nos réflexions et très vite nous avons pris le parti de garder le silence, coupé par les gémissements et les couts irrégulier et maladroits sur la porte blindée ainsi que par la respiration saccadée et fiévreuse de ma sœur. Nos réserves de nourriture n’apportaient pas une vision optimiste de l’avenir si les secours mettaient trop de jours pour nous trouver. Dans le doute, nous avions attaché ma sœur, ce qui se révéla avoir été une sage décision puisque, dès qu’elle eut repris conscience, elle se comporta de manière bestiale et irrationnelle ouvrant la bouche comme pour nous mordre et roulant des yeux fous sur chacun d’entre nous. Je ne la reconnaissais plus. Et impossible de la raisonner.
Un de mes étudiants se risqua à lui prendre le pouls, récoltant une griffure au passage, et le résultat nous parut aberrant : elle n’en avait pas. Désespéré pour Carry, mon cerveau refusa en bloc la réalité… ma sœur ne pouvait pas être devenue une de ces choses…
Apres avoir accusé le choc, j’ai dû finir par m’assoupir, phénomène mécanique surprenant que le cerveau humain, même lorsqu’il est soumis à des tensions extrêmes, il réclame son dû : un sommeil de plomb, sans rêve.

Je fus réveillé par la bousculade dans la pièce. Un de mes internes venait de tomber au sol dans une grande giclé de sang, un trou béant à la place de la gorge. Un autre gisait au sol, avec une belle trainé de sang là ou son crane avait dû heurter le mur. Melle Kane essayait vainement de lutter contre l’interne que ma sœur avait griffé il y avait quelques heures, à moins que cela ne soit jours ? Le lit de ma sœur s’était renversé et Carry se démenait comme une forcenée pour se libérer malgré les blessures que cela lui infligeaient. Une violente décharge d’adrénaline me fit attraper le repose tête en inox et je commençais à frapper, frapper et encore frapper l’assaillant de Melle Kane. Même quand sa tête explosa et qu’il tomba inerte au sol, je continuais à taper… C’est Melle Kane qui me fit doucement arrêter… avec la même efficacité et patience qu’elle avait toujours usée pour nos jeunes patients et avec ce même sourire chaleureux que j’avais découvert le fameux soir d’hiver sur le toit de l’hôpital.

« C’est fini » me dit-elle.

Calmement, comme si nous allions préparer une opération, elle m’aida à « ranger » la sale, nous mîmes les cadavres des internes dans les casiers de la morgue. Ne pouvant pas me résoudre à « tuer » à nouveau ma sœur, elle y fut enfermée aussi. C’est d’ailleurs ses grattements et ses gémissements plaintifs qui risquent de me rendre fou.

Une fois que tout fut en place, nous n’étions plus que tous les deux, aussi, ses mots furent terribles à entendre, même si je le savais avant qu’elle ne parle.

« Maintenant nous savons que les griffures suffisent pour la contamination, il va falloir trouver de quoi m’attacher ».
Je regardais son poignet lacéré de griffures.

Elle continua : « dès que je serais… morte… je veux que vous m’autopsiez le cerveau, il faut comprendre à quoi nous avons affaire et trouver un remède… Dr John ? S’ll vous plait ne faites pas cette tête, vous êtes tellement charmant lorsque vous souriez… continuez à sourire pour moi docteur… s’il vous plait. Je sais que vous trouverez une solution au final, j’ai confiance en vous… j’ai… toujours eu confiance en vous… »

La suite est très douloureuse à écrire… Melle Kane, celle qui était dans ma vie depuis tant d’année… Je suis resté à lui tenir la main jusqu’au bout. Son agonie a duré des jours. J’ai essayé d’être joviale pour qu’elle garde ce merveilleux sourire jusqu’à ce que la folie ne l’emporte. Dieu que c’est pénible a écrire, mais je suis seul maintenant, je peux pleurer… Je lui promis tout ce qu’elle me demanda, de vivre, de trouver un remède et je ne sais plus quoi d’autre… ce n’est que quand elle s’est « éteinte », juste avant que cette « chose » ne prenne sa place que j’ai compris que, non seulement cette femme était importante pour moi, mais qu’en plus son sourire était le même sourire que le mien.

Elle m’a mordu… peut etre me suis-je laissé mordre malgré mes promesses, je n’en sais rien. Ce sont donc mes derniers instants, je me sens déjà fiévreux, mais je vais tenir parole sur les dernières heures qui me restent, je vais pratiquer son autopsie et consigner méticuleusement mes découvertes dans l’espoir, incertain, que d’autre retrouve ces notes et puissent les exploiter. Que Dieu ait pitié de nous.



Equipement de Départ


- Kit de Secours Basique
- Tente Tunnel
- 1 Ration de Nourriture

Equipement Porté :
N/A
Accessoires Pratiques :
N/A
Contenants Personnels :
N/A
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