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Forum JDR post-apocalyptique dans un monde contemporain alternatif en proie aux zombies, à des créatures pires encore ainsi que des événements surnaturels.
 

Fate Manocaras
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Jet de Dés


Fiche de personnage
Points de RP:
Fate Manocaras Debuba110/0Fate Manocaras Videba10  (0/0)
Etat Mental:
Fate Manocaras Debuba100/0Fate Manocaras Videba10  (0/0)
Crédits:
Fate Manocaras Debuba140/0Fate Manocaras Videba10  (0/0)
Réputation:
Fate Manocaras Debuba170/0Fate Manocaras Videba10  (0/0)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Jet de Dés

Mer 30 Oct - 23:01

Ressuscité



Fate Manocaras


Date de naissance: 4/04/2015


Origines : Albuquerque (Nouveau-Mexique)


Métier : étudiant en électro-cinétique


Particularités : Tatouage dorsal : caractère chinois du lapin


Description Physique

Fate est un jeune garçon d'un mètre quatre-vingts environ pour soixante-dix kilos. À première vue, il paraît plein d'énergie et de vie, mais ce ne sont que des apparences,  il ne sourit que très peu. En revanche, il est possible de lire dans ses yeux bleus une lueur semblable à de la joie. Fate est un garçon très discret mais son attitude atypique nous invite à vouloir en apprendre plus sur lui.

Fate n'a jamais vraiment été attaché à son apparence physique, il a toujours préféré passer du temps derrière un ordinateur ou à bricoler des circuits électriques plutôt que de passer ses journées face à un miroir. Il n'a jamais vraiment eu de relation amoureuse non plus, il attendait de trouver "la bonne".

Fate n’est pas un garçon sportif. Sa musculature lui permettait facilement de courir en cas de danger ou de porter de lourdes masses, mais sans plus.

Son visage a été amaigri par ces quelques mois de "presque" famine. Malgré la difficulté pour survivre, Fate a décidé de commencer prendre soin de lui, afin de se souvenir que la vie continuait.  Il y a quelques semaines, il a décidé de se faire des dreadlocks, n'ayant plus la possibilité de laver ses longs cheveux couleur terre. Elles couvrent une partie de son visage, ne laissant apparaitre plus que qu'une moitié de son large front. Sa peau, bronzée par le soleil, paraît sèche et rugueuse.

Fate ne parle pas beaucoup, mais paradoxalement, sa voix est plutôt mélodique et rassurante quand il discute avec des personnes de confiance. Avec des inconnus, il sera sûrement plus froid et plus bref dans ses réponses.

Fate est très attentif au monde qui l’entoure, chaque bruit, chaque mouvement peut être source de danger et il est donc très réactif à n’importe quel signe extérieur. Presque parano, il se méfie beaucoup et il est facilement distrait par ses sens. On remarque fréquemment ses yeux gambader aux alentours, d’un profond air apeuré, vérifiant autour de lui ce qui se passe.

Ses habits paraissaient être faits de tissus recyclés, dans l'idée de se protéger des agressions extérieures : un semblable d'épaulette en cuir bouilli, une veste décolorée, un pantalon bordereau en tissus épais, rien de bien extravagant, juste de quoi se fondre dans la masse. Fate était également équipé d'une ceinture large qu'il a rafistolée, ce qui lui permettait de stocker un peu de nourriture, d'eau, des munitions et toutes autres choses qui pourraient lui servir.

On le voyait souvent se balader vivement dans le camp, accompagné d’un sac à dos taché, à la recherche du tout objet abandonné qui pourrait lui servir : composant électronique, plaque de tôle, planches, ferrailles… Muni d'une bouteille de Whisky, désormais vide, dans la main gauche et d'une Marlboro dans l'autre.  



Description Psychologique

A première vue, Fate est un garçon robuste, autoritaire, et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Cette facette est vraiment un bouclier pour lui.  Cette carapace qu’il s’est créée lui donne la confiance dont il a besoin. Cependant, en dessous de celle-ci, se cache un garçon fragile.
Fate est torturé par son passé, il discute peu et ne va généralement pas parler au monde qui l'entoure. Il préfère rester seul, isolé, avec ses technologies. Si vous souhaitez tout de même aller à sa rencontre et lui parler, il vous répondra de manière froide, voire sarcastique. Ou peut-être pas, en fonction de son humeur. Il est également très lunatique et un peu fleur bleue sur les bords.

Fate est un garçon très cartésien : il aime la science, il vit pour ça. Selon lui, tout est rationnel, tout est explicable, que ce soient des sentiments ou bien le monde qui nous entoure. Il a fait ses études dans une grande école d'ingénieur. Il est parvenu à devenir major de sa promotion. Son intelligence est fort développée, il possède un esprit d'analyse et une mémoire sans égale. Il est également très curieux et persévérant.

Malgré que Fate soit un solitaire, il possède une grande ouverture d'esprit et un goût de l'écoute, quand il commence à connaitre les personnes qui l’entourent et dont il commence à apprécier la compagnie, dès le moment où une confiance s’instaure. Il devient d’ailleurs assez rapidement influençable face au charme des femmes.

Cependant, Fate possède vraiment une trop grande confiance en lui, il pense que tout se déroule toujours comme il le prévoit, et quand ce n'est pas le cas, il devient vite impatient et il perd de sa diplomatie. Fate ne croit pas au destin, toutes les actions et tous les ressentis sont liés à des actes ayant eu lieu dans le passé.

Depuis la pandémie, Fate est tombé dans les drogues et autres types de stupéfiants qui pourraient lui faire oublier son passé. Alcool, cigarettes, champignons, LSD, méthamphétamine, héroïne, et j'en passe. Il est passé de premier de la classe à junkie d'un jour à l'autre. Il a en lui une frustration profonde due au fait que sa vie ne se soit pas déroulée comme il l'avait prévu.



Histoire du Personnage

Dernières notes avant un dernier soupir. Je ne souhaite pas mourir oublié. Si vous retrouvez ces notes, conservez-les précieusement, vous tenez entre vos mains la seule trace que j’ai pu laisser dans ce monde impur et dévasté. Je m’appelle Fate Manocaras, je suis né à Albuquerque au Nouveau-Mexique en 2015. Visiblement, mes parents n’avaient pas vraiment prévu mon arrivée, et « Destin » a été la seule idée qui leur est passée par la tête à ce moment-là. Mon père, Georges Manocaras était drogué. Ma mère, Isabelle  était alcoolique. Dès que je fus en capacité de parler et de marcher, mon père m’envoyait chez ses dealers pour acheter sa came, et si je revenais en retard, il me frappait. Dans tous les cas, il trouvait toujours une bonne raison pour le faire. J’ai vécu dans la crasse, à devoir voler de la nourriture pour manger, porter les mêmes habits pendant des mois, en ne sachant ni lire ni écrire. Cependant, ma mère était gentille, seulement  quand elle n’était pas au sol en train de vomir ses trippes. Lorsqu’ elle allait faire les courses elle m’achetait des bonbons.

Cette morsure me pique réellement. Plus que quelques heures et ce sera fini pour moi.

Cela a duré jusqu'à mes douze ans, à me laisser mourir intérieurement, essayant d’occuper mes journées à jouer avec des capsules de bière et des bouchons de liège. Comment peut-on faire vivre cela à un enfant ? Comment peut-on manquer de chance, au point de se faire ruiner sa vie par les mêmes personnes qui vous ont mises au monde ? Cela a duré douze ans, jusqu’au jour où ma mère est retombée enceinte. S’en était trop, et je me suis enfui. Pendant plusieurs semaines j’ai erré en cherchant où aller, mais aussi un but dans mon insignifiante existence. Durant tout ce temps, personne ne m’a cherché, personne n’aurait voulu me retrouver de toute façon. Mes parents devaient être bien trop occupé à se défoncer toute à longueur de journée.

Je voyageais de ville en ville avec mon sac à dos, grappillant un peu d’argent où je pouvais, piquant un peu de nourriture par ci par là. Je me débrouillais, mais ça ne pouvait pas durer éternellement. La solution la plus simple était de prendre un annuaire, et de chercher un toit où passer ma vie. Je me souviens, il y avait deux personnes dans cet annuaire, deux Manocaras. Le premier se prénommait Jawad, habitant à Washington, ce fût lui que j’appelai en premier, celui-ci disait ne pas me connaître et croyait en une mauvaise blague. J’étais en détresse, et il me laissa tomber. La deuxième personne était une femme, Cait. Sans elle, je serais sûrement déjà mort depuis bien longtemps. Cait était une femme d’une trentaine d’année quand je l’ai connue, et elle travaillait dans une entreprise de pétrochimie où elle était cadre. J’appris qu’elle était là le jour de ma naissance. Elle me vit, déjà à pleurer, ne sachant même pas ce à quoi je devais m’attendre.

Elle fût la mère que je n’ai jamais eue. Je n’ai jamais manqué de rien avec elle, je n’ai jamais connu la faim ni la tristesse, elle était toujours là pour moi. Elle était divorcée, son mari a préféré partir quand il apprit qu’elle ne pourrait pas avoir d’enfant. Elle était joviale, souriante, j’appréciai vraiment ça compagnie.

Après quelques moins a m’habituer à ma nouvelle vie, Cait décida de me faire renter à l’école. Mes journées passées avec elles me semblaient bien plus intéressantes que de rester enfermé dans une salle. Elle m’a tant donné, je me devais de lui rendre ça, et c’est alors que j’intégrai une école, en ne sachant presque ni lire, ni écrire.
Ce fut réellement difficile, au début. J’étais motivé, je voulais réussir, alors je fis tout en mon possible afin d’atteindre ce but. En quelques semaines j’ai réussi à rattraper quelques mois de travail, et en quelques mois j’ai réussi à avoir un niveau correct dans la plupart des matières. Ma vie ne se résumait qu’à travailler, jour et nuit, sans aucunes interruptions.

Ma vie sociale était semblable au néant. Je n’avais jamais appris ce qu’était qu’être en société, discuter avec les autres ou bien jouer avec eux. J’avais toujours été seul, et cette solitude n’était pas un problème : bien au contraire, elle me permettait de ne pas me détourner de mon réel but. Les autres enfants se moquaient de moi, ils me trouvaient « différent », je me faisais huer, frapper, martyriser, lyncher… Cait était inquiète à propos de cela. Quelques temps lui suffirent avant de ne m’amener chez un psychologue, contre mon gré bien entendu. Ces quelques séances n’ont (selon moi) pas servi à grand-chose, à part à démontrer que j’avais un quotient intellectuel largement supérieur a la moyenne, ce qui ne m’avait pas vraiment étonné à l’époque.

Ma vie continua donc dans ce sens là : Travailler seul et devenir le meilleur.

La douleur devient encore plus vive, je commence à apercevoir des reflets verdâtres sur la plaie… Encore quelques lignes…

Cette manière de fonctionner me correspondait plutôt bien, et je l’atteignais de plus en plus près. Aux environs de mes seize ans, j’allais pratiquement rentrer en école supérieure. Tous mes professeurs m’adoraient, ils me considéraient comme le « nouvel espoir scientifique du vingt-et-unième siècle ». Bien que je trouve ce titre un peu absurde, il me plaisait.

Malheureusement, mon projet a été gêné par quelque chose que je n’avais pas prévu. Vous savez, quand vous voyez cette fille, que le temps semble ralenti, que vous commencez à ressentir des picotements dans les mains, les pieds, qu’une chaleur agréable vint en vous, que vous restez bloquez, les yeux fixé sur cette personne, en n’espérant qu’un regard, un sourire, juste une attention… En réalité, c’est une des seules choses que je n’arriverais jamais à expliquer dans ce monde, l’amour. Oui, je suis tombé amoureux. Elle s’appelait Lisa, elle était parfaite. Rien qu’en repensant a son visage doux et souriant, cela me rend heureux. Malheureusement, je n’ai jamais eu de facilité avec les autres, et encore moins avec le sexe opposé. En réalité, je n’ai jamais eu le courage de lui parler.

Ce fut une phase de ma vie très difficile, être amoureux, croiser celle qui hante votre cœur sans ne jamais réussir à lui parler… La voir passer à coté de vous, marchant les cheveux au vent, tout en laissant une trainée parfumée derrière elle… Cette période m’a fait me réaliser que j’étais réellement seul. C’est une chose que je savais déjà, mais qui ne m’avais jamais réellement posé de problème jusqu'à ce jour… C’était désormais différent, cette solitude me rongeait de l’intérieur, et je ne pouvais rien faire contre. Une déprime chronique m’envahit, m’isolant encore plus du monde extérieur. Je n’adressais pratiquement plus la parole à ma mère adoptive, je restais enfermé dans ma chambre, à travailler et à bricoler des circuits imprimés, robots, et autres « joujoux »…

Mon heure est arrivée, je vois ma vie défiler devant mes yeux, mon bras me brûle, je n’arrive même plus a écrire. Cette douleur…

Après ces années difficiles, qui m’ont quelque peu retardé dans mon cursus scolaire, je finis par intégrer une des plus grandes écoles d’ingénieur des Etats-Unis. Je dus quitter ma mère adoptive pour mes études, et faire un emprunt, afin d’aller continuer ma vie comme je l’avais imaginée.

Ces quelques années se sont plutôt bien passées, j’aimais ce que j’apprenais, j’aimais travailler. Je devais faire un stage, pour terminer mes études : un an dans une entreprise et diriger un projet. Je fus pris chez Intel, dans la ville d’Austin. Je déménageai dans cette petite ville de deux millions d’habitants.

Je ne ressens même plus mon bras, la douleur remonte petit à petit, mon épaule, puis mon buste désormais… Je ne suis même plus capable de me lever tant ma tête tourne, tant mon cœur a du mal à battre.

Deux, trois mois de stages ont suffi pour détruire mon avenir, encore une fois. La télévision nous présentait de plus en plus fréquemment des Flash info sur une mystérieuse contamination aux quatre coins du globe. Une semaine après, la moitié du monde était en quarantaine. Je me souviens, je passais mes soirées à m’informer sur ce virus, cette pandémie, comment elle s’était développée, et surtout pourquoi. Mes recherches furent vaines et ne m’auront jamais apporté de résultat. Cette maladie semblait être la dernière demande de Dieu, éradiquer ceux qui on détruit son œuvre.

Suivant un raisonnement logique, il était bien trop dangereux de rester à Austin, je décidai donc de partir à la campagne le temps que cette infamie se calme. Je pris un sac a dos, quelques provisions, et je partis a pieds, en direction du petit village de Cedar Creek a quelques kilomètres au sud.

Cela faisait plusieurs jours que je marchais, je n’avais jusque là rencontré aucuns problèmes, jusqu’à cette nuit. Je me suis fait attaquer par l’une de ces abominations. Je me souviens encore de son visage pestilentiel agrippant mon bras avec toute la force de sa mâchoire… Son visage blanchâtre, accompagné de ses yeux injectés de sang, fixé sur mon visage apeuré. Je vois encore, sa main armée d’ongles noirâtres s’approchant vivement de mon visage en guise de coup fatal. Je me remémore encore de cette haine, de cette violence sans limites, que cette bête a acharnées sur moi avant que l’un des deux prédateurs ne tue l’autre. Je pense encore, a ces trois coup de couteaux, que je lui mis au niveau de son cœur, le séparant du peu de vie qu’il lui restait… La seule chose que j’aurai gagné dans cette lutte, c’est quelques heures de vie supplémentaire, et une souffrance inconcevable.

Me voilà, maintenant, assis a coté de ma proie, un carnet et un stylo à la main, à écrire ces quelques lignes, dénué de mes forces, à attendre l’heure fatale, pleins de haine, de désespoir, de souffrance.



Equipement de Départ


- Petit sac à dos
- Pièces détachées
- Couteau papillon

Equipement Porté :
N/A
Accessoires Pratiques :
N/A
Contenants Personnels :
N/A
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