Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
Haut de page
Bas de page


Forum JDR post-apocalyptique dans un monde contemporain alternatif en proie aux zombies, à des créatures pires encore ainsi que des événements surnaturels.
 

Donald Fitzgerald
 :: Beyond :: Hopeless Life : First Season :: Protagonistes

Jet de Dés


Fiche de personnage
Points de RP:
Donald Fitzgerald Debuba110/0Donald Fitzgerald Videba10  (0/0)
Etat Mental:
Donald Fitzgerald Debuba100/0Donald Fitzgerald Videba10  (0/0)
Crédits:
Donald Fitzgerald Debuba140/0Donald Fitzgerald Videba10  (0/0)
Réputation:
Donald Fitzgerald Debuba170/0Donald Fitzgerald Videba10  (0/0)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Jet de Dés

Mar 19 Nov 2019 - 10:00
 

Ressuscité



Donald Fitzgerald


Date de naissance: 8 / 11 / 2005


Origines :Denver. Colorado. U.S.A.


Métier : Avant tout c’merdier j’travaillai dans un atelier de montage chez Smith &Wesson


Particularités :   Ouais j’ai quelques tatouages par-ci par là … y’en a qui pètent … d’autres  qui sont vraiment pouraves. Genre le tatoueur était aussi bourré que moi en les faisant. Mais j’m’en branle, j’les aime bien …


Description Physique

Donny n’est ni un bellâtre, ni un athlète. Du haut de ses cent soixante-dix centimètres et avec ses soixante cinq kilos, il n’a rien d’impressionnant. Sa carnation pâle est plutôt sèche quoiqu’il porte une légère bedaine due aux « rogue dead guy » régulièrement ingurgitées pendant des années. Bien que très expressif et si original, son visage n’a rien de particulièrement séduisant. Quoi que cela fusse en vérité une simple question de goût. Il porte une longue chevelure châtain clair lui tombant sur les épaules en larges boucles et à laquelle il ne semble pas apporter de soin particulier au delà du simple passage recoiffant de sa main pour tenter de repousser vers l’arrière les mèches rebelles et retombantes sur son front haut. Donald à des yeux bleus plutôt clairs, perpétuellement cernés et quelques peu globuleux qui lui confèrent un regard narquois et goguenard brillant d’une humidité vitreuse.

Sa bouche large et lippue pourrait lui donner des moues batraciennes s’il n’avait pas cette rangée de chicots irrégulièrement plantés dans sa gueule gouailleuse qui pour le coup ferait plutôt penser au râtelier d’une hyène . Ce sourire si « particulier » est enchâssé entre une moustache et une barbiche toute éparse qui ne s’étend que difficilement au delà de son menton. Pour ce qui est de sa voix, elle est étonnement grave et profonde. Ce qui dénote d’autant plus vu son gabarit. Donny affiche bien souvent une allure désinvolte et peu soigneuse en ne portant que –dans la mesure du possible - des tee-shirts sombres de ses groupes de rock favoris, des jean’s grunges rehaussés d’un ceinturon à boucle d’acier orné d’une tête de mort, ses ‘Doc Marteen’s’ noires aux coques rapées et un perfecto élimé au coudes. Ajoutez à cela quelques colliers et pendentifs sans valeurs ainsi qu’une paire de « bracelets de force » en cuir et vous aurez le métalleux lambda dans toute sa splendeur …



Description Psychologique

Donald Fitzgerald, ou plutôt " Donny" puisqu'il déteste son prénom, est un homme foncièrement bon et bienveillant avec son prochain. Le seul problème c'est qu'il a une manière bien à lui et fort rogue d'exprimer cette bonté. Il est comme qui dirait assez brute de décoffrage. Quand il a quelques choses à exprimer, il le fait en générale d'une manière très crue et sans prendre de pincette. A ce titre il fleurit ses répliques de vulgarités et de propos grossiers qui n'ont pas pour but de particulièrement blesser ou contrarier ses interlocuteurs, mais plutôt de leur faire comprendre de la manière la plus affirmée et directe qui soit ce qu'il pense. Donny n'est pas un hypocrite, s'il a un problème avec un tiers, il le lui dira sans détours et sans véritable considération pour la bienséance, la politesse ou la diplomatie.

Comme il aime à dire, "On est pas là pour se faire des papouilles sur la peau des couilles"

D'ordinaire, Donny n'est pas fondamentalement agressif même si sa façon de parler peut laisser supposer qu’il cherche la merde. C'est en vérité plus une façade pour grimer sa profonde quête d'équité et de justice. Car s'il y a bien une chose qui fasse sortir Donny de ses gonds, c'est quand les puissants matraquent les faibles pour leurs intérêts égoïstes. Non pas qu'il se positionne en défenseur de la veuve et de l'orphelin, ou bien qu’il réfute toute forme d’autorité. Mais plutôt que sa perception de la justice soit insupportée par les tyrans égocentriques, les petits chefs mâtinés despotes frustrés et autres brutes abusives en mal de pouvoir sur leur entourage.

Et donc même s’il a une grande gueule, Donny est fort réservé sur ce que fut sa vie avant le début de cet enfer. Les questions trop gênantes sont invariablement éludées par quelques pirouettes d’humour ou de vulgarité pour passer à autre chose. Insister pour le faire parler serait s’exposer à une réplique aussi cinglante qu’un coup de pompe dans les roustons. Indubitablement, Donny use et abuse du cynisme et de l’humour noir comme d’armes défensives.

Mais si l’on parvient à faire abstraction de cette personnalité rustaude et vulgaire, l’on découvre un type avec une main sur le cœur et l’autre sur le colt. Donny n’est pas particulièrement impulsif mais s’en faire un ennemis, C’est s’exposer à la possibilité qu’il règle ses comptes dès qu’il en aura l’occasion ... en dehors de cela, c’est un type sur qui on peut compter dans les coups durs. Se frotter au danger ne l’effraie pas. Loin d’être téméraire ou de foncer tête baissée dans les emmerdes, il ne laissera jamais un ami véritable dans la panade sans tenter de lui tendre une pogne secourable.

Un autre aspect de sa personnalité est cette faiblesse face à la tentation de se pochtronner, ou se défoncer la tronche à chaque fois qu’il en a l’occasion. Ça va de la simple bière . à la ligne de coke en passant par les champignons, la marijuana et les drogues de synthèse. Tout y passe du moment que ça fracasse. Donny est a ce titre un « bon vivant » qui aime se marrer et deconner – même sur les sujets les plus douteux et épineux-

Donny aime les armes, toutes les armes certes, mais il a tout de même une large préférence pour les armes à feu dites « de poings » qu’il considère comme plus maniables et adaptées à sa carrure. Il n’en n’est pas non plus rendu à leur donner des petits noms affectueux, mais il leur accorde un soin méticuleux et il les veille comme si elles étaient une part entière de sa propre personne. Donny et son arme entretiennent un rapport privilégié. Aucune chance qu’il vous la prête, ou pire qu’il vous la donne … ça reviendrait pour lui à s’arracher une main.



Histoire du Personnage

J’ai été pondu par Wilma Fitzgerald le huit novembre deux-mille-cinq au Solara Hôspitalde Brownsville au Texas. Inutile de me demander qui est ou était mon père car ma mère n’a jamais eut les couilles de me l’avouer.

J’ai rien de bien passionnant à vous raconter sur mon enfance. J’étais un môme comme les autres si ce n’est que ma mère était déjà une vieille éponge de bar et qu’elle travaillait dans un WhattaBurger pour gagner de quoi me torcher et nous nourrir pendant plusieurs années.

J’crois qu’j’devais avoir sept ou huit ans quand elle se trouva un nouveau jules … qui s’appelait Barney en fait … j’ai jamais pu encaisser ce gros con qui schlinguait l’après-rasage et la bière bon marcher …

d’façon il radinait ça tronche d’empaffé que les week-end pour sauter ma vieille .. le reste du temps il était dans son camion à sillonner les routes d’Est en Ouest. C’est d’ailleurs pour une petite pute Californienne qu’il nous a plantés alors que j’avais une douzaine d’années.

Moi j’étais plutôt soulagé de savoir ce connard loin de ma mère. Mais elle a très mal vécu cette rupture et retomba dans la bouteille qu’elle avait abandonnée en le rencontrant.

Pour le coup j’avais la rage au ventre de voir ma mère se détruire et j’ai glissé sur la pente de la connerie adolescente jusqu’à devenir l’un des plus teigneux sales gosses du quartier. Ma vioque était tellement défaite qu’elle ne me vit pas ou du moins qu’elle n’eut pas la force de m’empêcher de devenir un délinquant. Hof ! rien de bien terrible en soit, mais les petits trafiques, les vols et les cambriolages miteux finirent par me faire griller par les cops et le juge pour enfant –Ce gros bâtard- m’envoya au « GetMotivated bootcamp »

Dans le genre mesure radicale de merde on à pas fait mieux ! j’ai tenu trois putains de journées avant de coller une tête à cet enculé d’instructeur de mes deux et de m’arracher une bonne fois pour toutes … direction le nord de l’état, où j’espérais pouvoir tirer un trait sur ce foutoir aux relents de casemate.

Il m’a pas fallut bien longtemps avant que je renoue avec les lascars locaux et j’me suis retrouvé à faire la mule pour un gros trafiquant. Faut dire que venant de Brownsville, je connaissais tous les trucs pour passer la frontière discrètement… même en transportant des tonnes de marijuana.

Bon j’dois reconnaître qu’en tant que revendeur je suis pas top … bah ouais en principe un bon dealer ne consomme pas ce qu’il vend. Mais moi j’men privai pas. Et résultat des courses, j’me suis fait serré et tout le business est tombé lors d’une rafle de la flicaille dans la villa du boss.

"Donald Fitzgerald, 5 ans de prison ferme pour association de malfaiteur, détention et commerce de substances prohibées" … et deux trois autres conneries pour la forme.

J'ai fait mon temps au pénitencier d'état de Huntsville. On pourrait croire que la taule c’est l’enfer de la promiscuité, qu’on se fait enculer dans les douches par des grands noirs bodybuildés et qu’on monnaye tous avec des clopes et de la dope … bon c’est pas totalement faux ok. Mais quand on a un caractère bien trempé et de bonnes relations, bah on s’évite ce genre de « désagréments ».

D’ailleurs j’avoue que côtoyer pendant toutes ces années les prisonniers de droit commun et me confronter à la dure réalité carcérale accrue ma détermination à ne jamais me laisser écraser par le moindre gros con tyrannique.

Et puis l’on m’a enfin libéré. Ça a été un vrai soulagement, comme une renaissance. Mais cela impliqua aussi que je me retrouvai à la merci de cette société qui n’avait guère de considération pour les anciens taulards. Surtout que je n’avais pas un radis en poche et aucune qualification professionnelle.

Alors la descente aux enfers à continué d’une certaine manière. J’enchaînai plus les coups plus ou moins foireux que les petits boulots merdiques qui m’étaient de toutes manières, payés au lance pierre. Surtout que je continuai à me défoncer aussi souvent que possible et avec n’importe quoi. Bref la déchéance et la galère furent de mon quotidien pendant quelques années jusqu’à ce que je fasse la rencontre d’un type vraiment cool qui m’aida à me sortir de la mouise.

Ce bon samaritain s’appelait Harry Standford, un ex-militaire, célibataire et vivant confortablement sur sa retraite d’ancien combattant. C’est le genre de type qui ne pouvait pas s’empêcher de tendre une main secourable à ceux qui souffraient autour de lui. Un mec bien quoi.

Il avait gardé de bons liens avec les gars de son régiment et me dégota un taf honnêtes et pas trop mal payé dans la manufacture d’arme Smith&Wesson de Dallas. J’crois que j’lui faisais penser à son fils qui était mort dans d’obscures circonstances. J’ai jamais cherché à savoir à vrai dire, par respect. Et lui avait bien comprit que je ne supportai pas les « p’tit chefs hargneux ». En soi, on s’entendait pas mal et il m’offrit même le gite et le couvert le temps que j’économise assez pour pouvoir louer mon propre appartement.

En tout cas même si j’ai jamais vraiment arrêté l’alcool et la dope, mon boulot d’atelier me crevait et me rapportait assez pour que j’ai plus envie de jouer au con en me foutant encore dans la merde avec des coups foireux et des business illégaux. Ouais en quelques sortes je commençai à rentrer dans le droit chemin.

C’te changement de vie et le « confort » qui en découla eut également l’avantage de me faire repenser aux centaines de conneries que j’ai pu faire dans le passé. Et la première grave ayant été de disparaître sans donner de nouvelles à ma mère. Faut croire que c’était le temps du pardon et des prises de conscience. C’est vrai quoi on a qu’une mère, alors bon, j’ai pris mon courage deux mains et je me suis assis sur mon égo pour renouer contact avec elle.

Surtout que depuis quelques jours les news nationales dégueulaient des infos morbides et toutes plus gores les unes que les autres. Des zombies, des cadavres revenus à la vie qui attaquent les vivants. Au début j’ai cru à une désinformation trompeuse du gouvernement pour dissimuler une énième arnaque ou une saloperie manipulatrice du genre. Mais quand j’ai vu de mes propres yeux une gamine de cinq ans becter sa propre mère dans un square… j’avoue j’étais inquiet pour ma dareun …

Alors j’ai quitté Dallas pour rallier Brownsville. Ça commençait déjà à sentir le chaos un peu partout dans les rues. J’avais toujours dit que ce monde de merde finirait par s’entre-dévorer. Mais je ne pensais pas que ça serait aussi réel.

Je suis arrivé de nuit devant la maison de ma mère et j’ai frappé à la porte sans que personne ne m’ouvre. Hmf… elle devait encore être ivre morte dans son fauteuil. Alors je m’y suis faufilé par une lucarne défectueuse qui donnait directement dans le sous-sol et que j’empruntai déjà étant ado pour faire le mur. Rien n’avait changé. Ça sentait toujours la gnôle et la merde de chat dans c’te foutue baraque. Et comme supposé, je la trouvai amorphe et étalée devant la télé dans son vieux fauteuil pourrave.
J’en menai pas large … ça faisait une éternité que je ne l’avais pas revu. Me reconnaîtrait-elle seulement ?

Je la secouai un peu pour la réveiller et c’est là qu’elle s’est jetée sur moi comme une putain d’enragée. J’ai été pris de court et elle parvint à me mordre jusqu’au sang à la gorge. J’ai réussi tant bien que mal à lui faire lâcher prise avant de la projeter contre la téloche et je me suis enfui vers la cave en me tenant la carotide. Putain de merde ! La descente des marches fut mon dernier souvenir. Je me suis écroulé en bas, pissant mon jus sur le carrelage … Quelques borborygmes d’agonies plus tard mes pupilles se dilatèrent et tout s’arrêta … Black Out ! je venais de crever, assassiné par celle qui m’avait donné la vie. La boucle était-elle bouclée ? … ho que non …



Equipement de Départ


- Couteau papillon
- Ration de nourriture
- Lampe torche dynamo

Equipement Porté :
N/A
Accessoires Pratiques :
N/A
Contenants Personnels :
N/A
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: