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Forum JDR post-apocalyptique dans un monde contemporain alternatif en proie aux zombies, à des créatures pires encore ainsi que des événements surnaturels.
 

Nasreen Abtani
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Invité

Anonymous
Invité
Ven 28 Fév - 18:26
Fiche d'identité

Prénom(s) : Nasreen

Nom : Abtani

Né(e) le : 22 Août 1995

À : Tel-Aviv, Israël

Métier : Chirugienne

Particularité(s) : Atteinte du syndrome d’Asperger. Nourri un immense intérêt pour la robotique, les intelligences artificielles et le transhumanisme. Fortement mélomane, pratique et maîtrise de nombreux instruments. Parle l’arabe et l’hébreu, n’a que de très vagues notions d’anglais, acquises par la force des événements
À-propos


Thème musical :



Feat : Rose Byrne
Type : Survivant
Description physique
Une sombre cascade de fines mèches brune tombant jusque sur ses épaules. Un regard noir et pénétrant, densément analytique mais perpétuellement fuyant à soutenir un semblable. Deux billes rondes dont les lueurs oscillent entre les doutes interrogatifs et les certitudes tranchées, auréolant son faciès au teint hâlé d’une candeur à la dureté troublante. Son nez mutin a tendance à se plisser sous la démarcation de ses lèvres charnues qui ont souvent tendance à s’entrouvrir pour ne laisser place qu’à un silence éloquent. Un menton à l’arrondi proéminent soutient le galbe de sa mâchoire à l’ossature anguleuse, en écho à ses pommettes relevées et ponctuées de quelques naevus. Ses sourcils s’arquent souvent d’une surprise réfléchie, creusant d’autant plus les rides soucieuses qui barrent son front et s’effilent du coin de ses yeux.

Une silhouette aux épaules basses et affaissées, que des mois d’errance et de privation ont lentement asséchée. Des bras amaigris, les coudes et poignets osseux, conclus de mains aux doigts un peu trop longs, fins et très habiles. Une poitrine sans excès soutenue par des côtes aujourd’hui saillantes, comme peuvent l’être ses hanches en aplomb de jambes fines qui trahissent par une démarche lente et incertaine le malaise de Nasreen à évoluer parmi ses pairs et trouver sa place. Depuis son mètre soixante-douze, elle laisse porter sur le monde son regard critique, dans un silence souvent lourd et penseur, bien que sa voix se veut douce et chantante, empreinte de tonalités rassurantes. Une voix qu’il est cependant rare d’entendre de par ses difficultés à s’exprimer dans la langue de Shakespeare, bien qu’elle fut toujours très avare de paroles quelle que soit la langue employée ; l'Israélienne n’appréciant pas d’attirer l’attention sur elle.

Raison pour laquelle elle préfère porter des vêtements sobres et amples. Autrefois pour masquer ses rondeurs et son physique qu’elle a toujours eu du mal à apprécier, aujourd’hui pour se fondre dans le décor. Des chaussures de randonnée aux pieds, un pantalon cargo en toile épaisse et plusieurs couches de tissus sous une veste chaude, Nasreen étant très frileuse malgré l’aridité et la douceur relative du climat Texan qui n’égalent en rien les températures du Moyen-Orient auxquelles elle est naturellement habituée. Enfin, il n’est pas rare de la trouver avec un écouteur enfoncé dans le creux de l’oreille, relié à un baladeur portable à la bibliothèque musicale fournie.
Description psychologique
Diagnostiquée comme autiste Asperger à un âge relativement jeune, Nasreen a toujours eu de farouches difficultés de communication avec ses semblables. Ce qui n’a jamais rien ôté à la bienveillance et l’empathie ancrées au plus profond d’elle, mais les a rendues très difficiles à cerner par ses pairs. Véritablement inapte à savoir décrypter le langage non-verbal, le sarcasme, l’ironie et généralement toute forme de second degré, l’Israélienne a une très forte tendance à rationaliser les émotions et les pensées, autant les siennes que celles des autres. Un exercice devenu d’autant plus complexe à mesure qu’elle a grandi et mûri, évoluant dans un contexte professionnel délicat, et surtout un pays à la géopolitique plus délicate encore. Ce qui ne fait pas d’elle une personne sournoise ou manipulatrice, bien au contraire. Sa franchise et ses mots, comme la tournure de ses phrases, peuvent paraître brutes, souvent blessantes bien que cela ne reflète en rien ses intentions. Des mots dont elle se veut avare, marquant chaque prise de parole d’un temps de silence plus ou moins long qui pourrait faire penser à un certain désintérêt, une incompréhension ou plus simplement une forme de mensonge trop réfléchi.

Son attitude générale apparaît comme très fuyante, à l’instar de son regard qui soutient très rarement celui de ses interlocuteurs. Cela ne révèle pas tant un manque de confiance en soi que le fruit de longues années passées à cultiver une crainte des rapports sociaux tant elle ressent un profond décalage entre ce qu’elle en comprend et ce qu’elle aurait dû en comprendre. Une des raisons pour laquelle Nasreen nourrit un très grand intérêt pour les intelligences artificielles et la robotique, s’estimant plus proche et plus à l’aise dans ses réflexions face à une série d'algorithmes que face à des hommes. Un centre d’intérêt parmi le nombre très restreint que constituent les siens, se comptant sur les doigts d’une seule main. Un symptôme de son syndrôme, qui ne la pousse pas à la curiosité sur de nombreux domaines, mais à explorer au maximum ceux qui trouvent grâce à ses yeux. Les intelligences artificielles en premier lieu, le transhumanisme en second lieu, la robotique et la musique en derniers lieux. Et là encore, il convient de mesurer la valeur qu’elle accorde à ces intérêts.

D’abord orientée vers l’apprentissage de la musique durant son enfance, elle a poussé sa pratique de nombreux instruments non pas à la recherche des émotions, mais plus simplement des harmonies de fréquences et du mariage de diverses sonorités de certains instruments. Ce qui la rend au final très peu créative dans ses diverses pratiques, se contentant de reprendre et réarranger de nombreux morceaux - de grands classiques comme les mélodies les plus obscures - à la mesure de son oreille particulière, quitte à en dénaturer les émotions normalement provoquées et ressenties chez le commun des mortels. De la même manière qu’elle ne porte de curiosité qu’aux seules interactions qu’elle peut avoir avec une intelligence artificielle, sans pour autant en maîtriser la programmation ou le développement au-delà des nécessités de sa profession. Nasreen s’y découvrant une philosophie tout à fait particulière, faite de raisonnements que nombreux pourraient qualifier de bancale, embrassant l’idée que le transhumanisme permettrait à l’homme de réduire - voire dépasser - ses souffrances par une compréhension beaucoup plus rationnelle et raisonné des différentes émotions. Tout comme cela permettrait selon elle, de minimiser à défaut de pacifier les nombreux conflits qui ont de tous temps agité son pays.

Un conflit si ancien qui la dépasse complètement tant la solution lui paraît évidente, bien que biaisée par son jugement particulier ; mais qui l’a surtout marquée très profondément, lui permettant d’aborder les horreurs de l’apocalypse vécue au Texas avec bien plus de recul que les Occidentaux. Habituée à vivre sous l’ombre de cette peur perpétuelle, entre les attentats terroristes et les conflits idéologiques, elle a la fâcheuse tendance à porter un regard condescendant sur les américains, moins habitués à subir les banalités de la destruction et de l’horreur sur leur propre territoire. D’autant plus que son syndrôme l’empêche de mesurer la valeur du divin, quelle que soit la religion ou les idéaux ; l’impact que les croyances peuvent avoir sur les individus tant la foi et son absence de matérialité lui apparaissent comme un non-sens. Un non-sens poussé à un tel point qu’elle est persuadée que l’âme humaine est tout simplement équivalente à une série d’algorithmes issus d’une intelligence biologique ayant pour seule fonction d’assurer le bon fonctionnement d’une machinerie complexe ; et n’aurait aucune autre portée ou dimension plus métaphysique.

Une vision qui se manifeste en véritable schisme des considérations qu’elle porte aux humains d’une part, et aux infectés de l’autre. Car si l’Israélienne sait ressentir une profonde empathie pour le sort de ses semblables, elle ne ressent par contre aucune gêne ni le moindre égard envers les infectés. Pour elle, ce ne sont plus que simples machines biologiques défaillantes qui n’attendent qu’une mise au rebut simple et définitive. À ses yeux, tout ou presque se résume à cela, un ensemble de mécaniques et d’intelligences complexes, qu’elle s’astreint à démêler et tenter de comprendre pour en soulager le maximum de souffrances et d’imperfections. Et elle admet avoir encore beaucoup de travail.
Histoire du Personnage


Le secret demeure pour les protagonistes encore parmi nous...


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